Composition, interprétation, scène, improvisation (CISI)

Journées d’études organisées par Álvaro Oviedo et Jean-Paul Olive.

Dans le cadre du programme de recherche Ecos-Sud entre l’Université Paris 8 et l’Université de Buenos Aires Geste, figure, caractère : vers une théorie matérielle des formes musicales. CEAM (Centre d’esthétique et d’analyse musicales), EA 1572 « Esthétique, musicologie, danse et création musicale », Université Paris 8.

10 et 11 octobre 2013

Interventions : Jean Paul Olive (Université Paris 8) « Engagement et conception temporelle dans l’écriture de Klaus Huber » ; Giordano Ferrari (Université Paris 8) « L’espace “sensible” comme nouvelle catégorie pour l’analyse d’une œuvre de dramaturgie musicale des XX^e et XXI^e siècles » ; Joseph Delaplace (Université Rennes 2) « La répétition comme catégorie d’écriture et d’analyse dans la musique de Ligeti » ; Léo Larbi (Université Paris 8) « Le temps discordant : approche figurale du Troisième quatuor à cordes d’Elliot Carter » ; Anis Fariji (Université Paris 8) « L’“ison”, une catégorie du temps extensif dans la musique de Zad Moultaka » ; Michel Imberty (Université Paris 10) « Analyser des formes de temps ? Approche musico-psychologique d’une œuvre de Luciano Berio » ; Federico Monjeau (Universidad de Buenos Aires) « La musique de Mariano Etkin. Une perspective critique » ; Laura Novoa (Universidad de Buenos Aires) « Le corps de la voix : geste et formalisation de la parole dans Orillas de Francisco Kröpfl » ; Gianfranco Vinay (Université Paris 8) « Mouvements, volumes sonores et structure formelle dans l’Octuor et les Symphonies d’instruments à vent : permanence et transformation du temps musical stravinskien » ; Álvaro Oviedo (Université Paris 8) « Le geste instrumental dans les Six bagatelles pour quatuor à cordes op. 9 d’Anton Webern » ; Olga Moll (Université Paris 8) « Du symbolique au réel, un chemin de la musique au XX e siècle » ; Laurent Feneyrou (CNRS – IRCAM) « Effiler. Le cas du Requiem pour un jeune poète de Bernd Alois Zimmermann » ; Fabien San Martin (Université Paris 8) « ...Sofferte onde serene... (1976) de Luigi Nono : un cheminement phénoménologique ».

Il s’agit, en partant d’œuvres précises, de dégager des processus, des techniques, des procédés d’écriture permettant de forger des catégories qui, à leur tour, seraient susceptibles d’aider à une réflexion analytique appropriée à la diversité de la création musicale contemporaine. Dans ce sens, le projet s’inspire de l’idée d’une « Théorie matérielle des formes » qu’Adorno appelait de ses vœux dans sa monographie sur Mahler. Les deux journées sont conçues dans l’esprit d’un dialogue et d’échanges de points de vue à partir des différentes problématiques exposées.